Pour avoir une mémoire au top niveau, l’enjeu est de développer des connexions entre les neurones. « Ce n’est que par la répétition que celles-ci se créent ». Voici une approche neurologique de la mémorisation qui permettra de facilité notre apprentissage du Coran.
1. Varier les différents types apprentissages
Il existe des façons de répéter sans s’en rendre compte. Comment ? En variant les supports d’apprentissage : il s’agira de compléter la mémorisation au sens stricto sensu du terme par de la documentation permettant l’assimilation prononcée de ce que l’on aura appris. Cela passera par l’écoute (afin de varier avec la lecture) essentiellement mais aussi par l’éxégese qui nous apportera la compréhension nécéssaire à l’assimilation. À l’heure actuelle, wal hamdulillah, il est facile de s’en procurer soit par des livres, des vidéos, des cours à la mosquée ou dans les instituts et également en podcast audios. Ces voies d’entrée dans le cerveau permettent de comprendre et s’ajoutent pour consolider ces fameuses connexions.
2. Accepter un peu d’anxiété
A faible dose, l’anxiété stimule la mémoire.
Il ne faut pas s’affoler si l’individu est un peu anxieux, c’est l’état normal du cerveau. On apprend moins bien lorsque l’on est trop calme
justifie le neurobiologiste Georges Chapouthier. Mais il ne faut pas se laisser dépasser par l’anxiété. » Lors d’un voyage en Malaisie pour une formation sur le leadership, l’intervenant nommait cette anxiété le usestress. C’est le croisement de la courbe entre la productivité et le stress. Le tout étant de maintenir un niveau de stress qui nous rende productif tout en évitant de sombrer dans la panique comme l’illustre la figure ci-dessous.
3. Oxygéner ses neurones
[bctt tweet= »L’oxygène est essentiel au bon fonctionnement des neurones. »]
Cinq à dix minutes de marche suffisent. Moi personnellement, je tente autant que faire se peut, de courir au moins une demi heure par jour. Sinon c’est une partie de football avec les frères. Et si, cette activité sportive est exercée dans l’objectif de repartir de plus belle dans l’apprentissage, et bien cela devient un acte d’adoration (Dans ce cas-là est-ce que mettre des petits ponts peut être assimilé à un Jihad? ;-))
4. Respecter son sommeil
Ce n’est pas grave si l’individu fait de courtes nuits. L’organisme possède des réserves dans lesquelles il peut puiser
rassure la pédopsychiatre Nancy Pionnié-Dax. Sans en abuser, car le sommeil reste essentiel à l’enregistrement des connaissances. « Les connexions entre neurones se renforcent la nuit », explique Georges Chapouthier. Le tout étant de savoir trouver un juste milieu entre les besoins du corps et les performances que l’on souhaite atteindre.
5. Associer des émotions
Une autre façon d’améliorer sa mémoire consiste à associer les nouvelles informations à des souvenirs ou des émotions. Par exemple, il peut y avoir certaines sourates qui ont une attache émotionnelle tant elle vous rappelle une personne que vous aimez, et qui vous a fait aimer cette sourate. Cette attache émotionnelle vous permettra d’assimiler plus facilement. Aussi, elles peuvent vous rappeler la première fois que vous avec connu cette sourate dans un contexte particulier. Je me souviens par exemple lorsque j’ai appris ayat al kursi. Car je l’avais apprise avec ma grand-mère.
6. Prendre un petit déjeuner
Cela améliore la concentration et la mémoire. Proposez du fromage, de la viande, des œufs et de la charcuterie. « Ces aliments regorgent de sérotonine, meilleur stimulant de la mémoire ! », affirme le Dr Alain Delabos, nutritionniste.
Consommés en trop grandes quantités, les féculents ralentissent le cerveau. Le soir, une assiette facile à digérer favorise l’endormissement.
7. Désaturer son “disque dur”
Le cerveau, à l’instar d’un disque dur, sature. Fragmenter les périodes d’activités cérébrales intenses avec des plages de détente n’est surtout pas une perte de temps. Le bon rythme : entre 10 et 15 minutes de pause toutes les 2 heures de travail. Il faut savoir altérner entre les moments de travail et les moments de repos qui ne sont que des moments de recharge pour mieux repartir.
Voici donc 7 conseils neurologiques pour apprendre le Coran et créer des connexions avec nos neurones pour faciliter notre apprentissage. Si tu as aimé cet article partage-le autour de toi!
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