As-tu abandonné le Coran? Citation d’ibn Al Qayyim

5 signes abandon coran

Partager cet article

Dans la quête de l’obtention de la satisfaction d’Allah (swt), chacun emprunte son itinéraire personnelle qui l’amènera au salut ici-bas, et dans l’au-delà in sha Allah. Pour y parvenir, nous devons nous tenir ferme et nous accrocher aux personnes de sciences qui nous amèneront à la compréhension correcte de la religion d’Allah (swt). Il s’agira dans un premier temps de s’accrocher aux imams, shuyukhs et oulémas contemporain (pour nous transmettre le savoir) qui à leur tour s’accrocheront aux pieux prédécesseurs. Dans cette perspective, je ne peux m’empêcher de partager avec vous mon amour (au sens réel et affectif du terme) pour l’imam Ibn Al Qayyim Al Jawzya. Dans l’approche spirituel et de la connaissance d’Allah (swt), et du Coran, Ibn Al Qayyim est pour moi une référence incontestable.

Pour ma part, ses enseignements ont été une véritable source d’inspiration participant à ma construction spirituelle dans ma relation quotidienne avec Allah (swt). Au point où, à l’heure d’actuelle, je (littéralement) dévore tout ce qui est écrit de sa plume. Ainsi, j’ai partagé récemment une citation d’ibn Al Qayyim sur le Coran, sur la page Facebook de Mon Quran et moi. Et j’ai, dans la foulée, souhaité partager avec vous, une autre citation importante d’Ibn Al Qayyim sur l’abandon du Coran.

La lecture et la méditation du Coran, selon Ibn Al Qayyim :

De façon générale, rien n’est plus utile au coeur que la lecture du Coran avec méditation et réflexion.

Cela réunit en effet toutes les étapes que traversent ceux qui cheminent (vers Allah), toutes les situations vécues par ceux qui agissent et tous les degrés de ceux qui connaissent (Allah).

C’est cela qui engendre l’amour, la hâte de Le rencontrer (Shawq) la peur, l’espoir, le dévouement (inâba), la confiance, la satisfaction, le fait de s’en remettre à Lui, la reconnaissance, l’endurance et toutes sortes d’états qui font que le coeur vit et atteint la perfection.

C’est également ce qui éloigne de tous défauts et actions blâmables qui causent la mauvaise santé du coeur et sa mort.

Si les gens savaient tout ce que renferme la lecture du Coran avec méditation, ils auraient tout délaissé pour s’y adonner.

Celui qui lit avec réflexion et s’arrête sur un verset dont il a besoin pour soigner son coeur se doit de le répéter, même s’il doit le faire cent fois, voire toute une nuit, car lire un verset avec réflexion et méditation est préférable à la lecture du Coran en entier sans méditer dessus, ni à chercher à en comprendre le sens.

Cela est également plus profitable pour le coeur et plus propice à l’obtention de la foi et à la dégustation de la saveur du Coran.

Ibn AlQayyim rahimahu Allah extrait Miftâh Dâr As Sa’âda p.89

Allah dit dans le Coran :

Et le Messager dira: ! Ô mon Seigneur , mon peuple a certes abandonné ce Coran

[25:30]

Le Prophète, paix soit sur lui, a dit:

En effet, Dieu élève un peuple par ce livre et en avilit d’autres par celui-ci.

Ce hadith va d’une certaine façon expliquer pourquoi les musulmans – et ce que l’on appelle encore monde musulman – sont dans la détresse et dans une situation des plus déplorables de notre histoire.

Dans son travail sur les méditations, al-Fawa’id, Imam Ibn al-Qayyim (d.751H / 1350CE) décrit cinq manières d’ignorer, négliger, voire déserter le Coran.  Il s’agira bien sur de méditer sur chacune d’entre elles afin de sincèrement rentrer dans une introspection afin que chacun fasse son examen de conscience in sha Allah.

5 formes d’abandon du Coran :

  • Tout d’ abord, en refusant de l’ écouter et de croire en lui ou d’y accorder la moindre attention.
  • Deuxièmement, en cessant d’agir d’agir en conformité avec ses enseignements et en cessant de se conformer à ce que le Coran déclare licite ou illicite, même si nous le lisons et y croyons.
  • En troisième lieu, en abandonnant le fait de s’y référer en sa qualité de juge, que ce soit dans les fondements de la foi (usul) ou dans ses branches (furu3).
  • Quatrièmement, en négligeant sa méditation et la recherche de sa compréhension.
  • Cinquièmement, en renoncant à y rechercher un remède ou la guérison en ce qui concerne les maladies du cœur.Tout cela est inclus dans les paroles d’Allah : Et le Messager dira: « Ô mon Seigneur! Mon peuple a abandonné ce Coran! « [25:30]. Ceci étant le cas, même si certaines formes d’abandon sont plus détestable que d’ autres.» 1
1. Al-Fawa’id (Makkah: Dar ‘Alam al-Fawa’id, 2008), 118.

Plus d'articles